bpv_311290 - PHILIPPUS Tétradrachme syro-phénicien
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所有在网站上销售的产品 (2014)
价格 : 580.00 €
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种类 Tétradrachme syro-phénicien
日期: 249
铸币厂名称/城市 Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
材质 billon
直径 27,00 mm
模子方针 6 h.
重量 11,97 g.
稀少度 R3
关于品相的说明
Minime usure principalement sur le ventre et les pattes de l’aigle
出版目录中的项代码 :
家谱
Cet exemplaire est le 0435_002 de la base TSP
正面
正面的说明书 Buste radié et cuirassé de Philippe Ier l’Arabe, balteus sur le plastron, trabea visible sur l’épaule gauche à droite, bras droit en position de bras levé, compte tenu de la position des ptéryges, vu de trois quarts en avant.
正面铭文 AUTOK K M IOUL FILIPPOS SEB, (Autokratoros Kaisaros Markos Ioulios Filippos Sebastos)
正面的翻译 (L’empereur césar Marc Jules Philippe auguste).
背面
背面的文字 ANTIOXIA / S|C À L’EXERGUE.
背面的说明书 Aigle debout à gauche, les ailes largement déployées, tête à gauche et queue à droite, tenant une couronne feuillée dans son bec.
背面铭文 DHMARC - EX OUSIAS UPATOD
背面的翻译 (Revêtu de la puissance tribunitienne / Consul pour la quatrième fois / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
评论
Buste absolument exceptionnel pour lequel on hésite une fois de plus sur l’interprétation de cette boucle de tissu que nous appelons ici trabea : il se pourrait que les deux courbes en face du B de CEB soient non les rebords de la cuirasse mais le tombant d’une cape. Il est en revanche certain que l’accroche de la cape éventuelle ne passe pas devant le cou mais la fixation, si fixation il y a, doit se faire aux épaules.
Il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
La richesse des variantes de bustes pour des émissions de circulation à Antioche est telle que certains, Jean-Marc Doyen par exemple, ont pu considérer que l’Orient avait été, sur le plan des bustes monétaires, le laboratoire dont l’Occident va s’inspirer.
En effet, de Caracalla à Philippe, les variantes de bustes à attributs sont nombreuses et, contrairement à la pratique de Rome qui les réserve à des émissions de donativa ou de prestige, manifestement destinées à la circulation.
Ce n’est que bien plus tard, avec un décalage de trente ans, que Rome enrichira son répertoire de bustes. Persistance d’une supériorité artistique de l’Orient hellénistique sur l’Occident romain, quatre siècles après la conquête de la Grèce ? Souci de propagande exacerbé à la frontière de l’Empire, moins prégnant dans la capitale ? Influence d’empereurs sémites préoccupés de leur image de marque locale auprès de populations dont ils sont issus ? Souci oriental de la forme plus que du fond ? Graveurs libres et en concurrence à Antioche, esclaves et peu motivés à Rome ? Nous ne savons mais il n’en reste pas moins que la constatation est indiscutable.
Dès que Philippe II est proclamé auguste, il utilise toujours les titres de son père au revers mais encore adopte sa titulature de droit. Les collectionneurs débutants ont d’ailleurs des difficultés à distinguer le père du fils ; la règle est simple : le père a toujours une ride qui barre le front, le fils toujours un front lisse.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre exemplaires, dont aucun en musée, sont maintenant répertoriés pour ce type.
Il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
La richesse des variantes de bustes pour des émissions de circulation à Antioche est telle que certains, Jean-Marc Doyen par exemple, ont pu considérer que l’Orient avait été, sur le plan des bustes monétaires, le laboratoire dont l’Occident va s’inspirer.
En effet, de Caracalla à Philippe, les variantes de bustes à attributs sont nombreuses et, contrairement à la pratique de Rome qui les réserve à des émissions de donativa ou de prestige, manifestement destinées à la circulation.
Ce n’est que bien plus tard, avec un décalage de trente ans, que Rome enrichira son répertoire de bustes. Persistance d’une supériorité artistique de l’Orient hellénistique sur l’Occident romain, quatre siècles après la conquête de la Grèce ? Souci de propagande exacerbé à la frontière de l’Empire, moins prégnant dans la capitale ? Influence d’empereurs sémites préoccupés de leur image de marque locale auprès de populations dont ils sont issus ? Souci oriental de la forme plus que du fond ? Graveurs libres et en concurrence à Antioche, esclaves et peu motivés à Rome ? Nous ne savons mais il n’en reste pas moins que la constatation est indiscutable.
Dès que Philippe II est proclamé auguste, il utilise toujours les titres de son père au revers mais encore adopte sa titulature de droit. Les collectionneurs débutants ont d’ailleurs des difficultés à distinguer le père du fils ; la règle est simple : le père a toujours une ride qui barre le front, le fils toujours un front lisse.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre exemplaires, dont aucun en musée, sont maintenant répertoriés pour ce type.