bpv_153781 - PHILIPPUS Tétradrachme syro-phénicien
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所有在网站上销售的产品 (2014)
价格 : 480.00 €
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种类 Tétradrachme syro-phénicien
日期: 244
铸币厂名称/城市 Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
材质 billon
直径 28,00 mm
模子方针 12 h.
重量 12,10 g.
关于品相的说明
Exemplaire parfait à tous points de vue, même le style, avec toute sa surface d’origine intacte et sans défaut avec le brillant de frappe
出版目录中的项代码 :
家谱
Cet exemplaire, qui provient de la trouvaille dite Jordanie 1930, est le 0305_008 de la base TSP
正面
正面的说明书 Buste lauré, drapé et cuirassé de Philippe Ier à droite, vu de trois quarts en arrière (A*2).
正面铭文 AUTOK K M IOUL FILIPPOU SEB, (Autokratoros Kaisaros Markos Ioulios Filippos Sebastos)
正面的翻译 (L’empereur césar Marc Jules Philippe auguste).
背面
背面的文字 S|C// MON VRB À L’EXERGUE // A DANS LE CHAMP.
背面的说明书 Aigle debout à droite, les ailes déployées, tête et queue à gauche, tenant une couronne feuillée dans son bec, sans ligne de terre.
背面铭文 DHMARC - EX OUSIAS / A
背面的翻译 (Revêtu de la puissance tribunitienne/ Monnaie de la Ville / avec l’accord du Sénat).
评论
Les premières émissions de Philippe se subdivisent en frappes sans marque d’officine et avec ligne de terre, frappes sans marque d’officine et sans ligne de terre, puis frappes avec marques d’officine et sans ligne de terre.
Notre exemplaire appartient à cette catégorie, pour la première officine (A).
La question du lieu de frappe, au sens de fabrication et non de mise en circulation, a été tranchée par H. R. Baldus, Moneta Urbis - Antioxia, Francfort 1969, et il semble bien que ces monnaies ont été fabriquées à Rome, plutôt qu’à Antioche.
Le raisonnement de H.R. Baldus concernant cette émission de Philippe repose avant tout sur la signature de l’atelier au revers : dans le monde romain, l’Urbs, la Ville, ne peut être que Rome. Le cas n’est pas isolé et il a été déterminé, par exemple, que des tétradrachmes d’Alexandrie pour Sévère Alexandre avaient été frappés à Rome puis envoyés en Égypte ; on peut penser que des questions de prix de revient et de qualité de fabrication furent à l’origine de ces migrations.
Effectivement, les portraits de cette émission sont exceptionnellement bons, équivalents aux meilleurs sesterces de l’atelier de Rome.
Autre particularité de cette émission, le retour du SC, disparu des revers entre 242 et 244, après avoir remplacé à Antioche le Delta Eta apparu en 215, et jamais vu dans un autre atelier officiel. Si nous suivons la logique développée pour ces émissions, il faut croire que ces frappes de Philippe ont reçu l’assentiment (au moins) et le financement (au plus) du sénat d’Antioche. Une gigantesque rançon ayant été payée aux Perses pour abréger la guerre, le propre frère de Philippe étant gouverneur de Syrie, sa propre famille en étant originaire, on peut au moins penser que le Sénat regagna de son importance de l’époque des Sévères. La réputation de Priscus étant de pressurer la population - au point de susciter l’usurpateur Jotapian - on peut aussi penser que le produit de ces spoliations servit à frapper des tétradrachmes au portrait et donc à la gloire de l’Empereur.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quarante-cInq exemplaires sont maintenant répertoriés pour la première officine dont en musées Jérusalem, British Museum, Glasgow, Gaziantep et Yale.
Notre exemplaire appartient à cette catégorie, pour la première officine (A).
La question du lieu de frappe, au sens de fabrication et non de mise en circulation, a été tranchée par H. R. Baldus, Moneta Urbis - Antioxia, Francfort 1969, et il semble bien que ces monnaies ont été fabriquées à Rome, plutôt qu’à Antioche.
Le raisonnement de H.R. Baldus concernant cette émission de Philippe repose avant tout sur la signature de l’atelier au revers : dans le monde romain, l’Urbs, la Ville, ne peut être que Rome. Le cas n’est pas isolé et il a été déterminé, par exemple, que des tétradrachmes d’Alexandrie pour Sévère Alexandre avaient été frappés à Rome puis envoyés en Égypte ; on peut penser que des questions de prix de revient et de qualité de fabrication furent à l’origine de ces migrations.
Effectivement, les portraits de cette émission sont exceptionnellement bons, équivalents aux meilleurs sesterces de l’atelier de Rome.
Autre particularité de cette émission, le retour du SC, disparu des revers entre 242 et 244, après avoir remplacé à Antioche le Delta Eta apparu en 215, et jamais vu dans un autre atelier officiel. Si nous suivons la logique développée pour ces émissions, il faut croire que ces frappes de Philippe ont reçu l’assentiment (au moins) et le financement (au plus) du sénat d’Antioche. Une gigantesque rançon ayant été payée aux Perses pour abréger la guerre, le propre frère de Philippe étant gouverneur de Syrie, sa propre famille en étant originaire, on peut au moins penser que le Sénat regagna de son importance de l’époque des Sévères. La réputation de Priscus étant de pressurer la population - au point de susciter l’usurpateur Jotapian - on peut aussi penser que le produit de ces spoliations servit à frapper des tétradrachmes au portrait et donc à la gloire de l’Empereur.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quarante-cInq exemplaires sont maintenant répertoriés pour la première officine dont en musées Jérusalem, British Museum, Glasgow, Gaziantep et Yale.