lB02 - Les billets des chambres de commerce 1914-1925 PIROT Jean
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作者 PIROT Jean
出版者 Les Chevau-légers - CGF
语言 français
描述细节 Paris 2002, broché, (21 x 29,7 cm), 302 p., cotes et illustrations
重量 968 g.
物品
o Les Billets des Chambres de Commerce, 1914 - 1925. Catalogue de référence et de cotation, par Jean Pirot. Éditions Les Chevau-Légers. Dépôt légal : juillet 2002. ISBN : 2-903629-47-1. Format 21 x 29,7 cm, broché, 302 pages. Prix public 45 e.
Dans le créneau des monnaies de nécessité, Jean Pirot est le spécialiste incontesté des billets émis par les Chambres de Commerce, pour la France et ses Colonies de l'époque. Dans le numéro 292 de mars 1999, Jean Pirot a fait connaître aux lecteurs de Numismatique et Change la découverte de l'exemplaire encore unique du seul billet (1 F) créé par les Chambres de Commerce de Roubaix et de Tourcoing, en août 1914.
Nous voilà donc reportés au début de la Première Guerre mondiale. Après une stabilité exceptionnelle de cent dix ans du Franc-germinal, l'inflation apparaît. C'est la suspension immédiate de la circulation des pièces d'or et de la convertibilité des billets en pièces d'or. Les billets de banque, jusqu'alors peu utilisés, deviennent des éléments de la vie courante. L'inflation fait aussi disparaître de la circulation les pièces d'argent (2 francs, 1 franc, 50 centimes) qui sont thésaurisées. Pour les remplacer, la Chambre de Commerce de Paris demande, dès le 7 août 1914, l'autorisation de fabriquer et de mettre en circulation des billets de mêmes valeurs faciales que ces pièces d'argent. En quelques semaines, la plupart des Chambres de Commerce des villes et des régions font de même, et ces émissions circuleront jusqu'en 1925.
C'est beaucoup plus qu'une seconde édition du livre de Jean Pirot qui est présentée ici, la première étant sortie en 1989 aux éditions L'Auréus, dans la collection Histoire du papier-monnaie français dirigée par messieurs Muszynski et Kolsky. Depuis, l'auteur a pu obtenir d'importants renseignements qui étayent et complètent très largement le premier ouvrage. Des séries ont été retrouvées, ainsi que des montants et des quantités de billets émis. Ces précisions permettront au collectionneur de connaître et de rechercher les billets rares.
Les Billets des Chambres de Commerce de cette édition 2002 est préfacée par M. Kolsky. Les remerciements de l'auteur vont aussi à M. Prieur et J.-M. Dessal pour leur soutien, à G. Barré (Maison Platt) pour avoir, sans réserve, donné accès à ses classeurs, et à J.-P. Vannier qui avait préfacé la première édition.
Le lecteur est averti que les cotes données pour chaque billet " ont été faites en essayant de fournir des repères de rareté " , mais correspondent effectivement aux prix actuels. Le marché encore assez étroit devrait s'élargir à une époque tournée vers le régionalisme, et " même si les prix réels doublent par rapport aux cotes, celles-ci seront toujours utilisables si le rapport est conservé ".
Le catalogue proprement dit est précédé par deux index alphabétiques (départements et villes) renvoyant aux pages où sont décrits les billets correspondants : c'est l'approche la plus rapide possible et la plus commode pour utiliser l'ouvrage. Les billets sont ensuite décrits sur 292 pages de deux colonnes. Chaque billet est caractérisé par une référence propre ajoutée après le numéro de commune, puis l'on donne clairement : valeur faciale, date d'émission (si elle existe, parfois deux dates, parfois aussi date limite de remboursement), description du type (recto puis verso), présence ou non du filigrane et du timbre sec, indice de rareté de TC (très commun) à RRRR et O.D. (correspondant au " hors-cote ", mais sans être un indice de valeur importante) ou UNIQUE, double cotation (en francs français et en euros) pour les qualités TB, TTB ou SUP, NEUF. On signale enfin les " SPECIMEN " ou " ANNULE ", billets plus ou moins rares et rarement proposés à la vente, qui devraient enfin occuper la place qu'ils méritent dans cette collection.
Sur chaque page sont illustrés en noir et blanc généralement deux billets, parfois trois (tous les billets ne sont pas reproduits).
Les communes sont énumérées par ordre alphabétique, du numéro 1 (Abbeville) à 129 (Villefranche-sur-Saône). Une place à part est faite à l'Alsace-Lorraine (numéros 130 à 133) car pour ces régions ce ne sont pas les Chambres de Commerce, mais les Conseils municipaux qui ont émis les billets de nécessité. Puis sont traités les cas particuliers de la Trésorerie aux armées (n° 134), de la Régie des chemins de fer dans la Ruhr occupée (n° 135, mais on trouvera aux numéros 147 et 148 les mines de la Sarre et Memel), de la principauté de Monaco (n° 136), enfin des " Colonies et Territoires français de l'étranger " : Algérie (nos 137 à 142), Djibouti (no 143), Océanie (no 144), Réunion (no 145), St-Pierre-et-Miquelon (no 146).
Ce " nouveau Pirot " est suffisamment précis et complet pour que l'on n'imagine pas un autre ouvrage dans un avenir prévisible. C'est peut-être une raison supplémentaire pour que cette seconde édition crée des vocations et attire de nouveaux collectionneurs vers ces jolis billets si variés, encore bon marché, témoignages de la vie régionale à une époque charnière de l'histoire européenne.
Paul Delorme.
Dans le créneau des monnaies de nécessité, Jean Pirot est le spécialiste incontesté des billets émis par les Chambres de Commerce, pour la France et ses Colonies de l'époque. Dans le numéro 292 de mars 1999, Jean Pirot a fait connaître aux lecteurs de Numismatique et Change la découverte de l'exemplaire encore unique du seul billet (1 F) créé par les Chambres de Commerce de Roubaix et de Tourcoing, en août 1914.
Nous voilà donc reportés au début de la Première Guerre mondiale. Après une stabilité exceptionnelle de cent dix ans du Franc-germinal, l'inflation apparaît. C'est la suspension immédiate de la circulation des pièces d'or et de la convertibilité des billets en pièces d'or. Les billets de banque, jusqu'alors peu utilisés, deviennent des éléments de la vie courante. L'inflation fait aussi disparaître de la circulation les pièces d'argent (2 francs, 1 franc, 50 centimes) qui sont thésaurisées. Pour les remplacer, la Chambre de Commerce de Paris demande, dès le 7 août 1914, l'autorisation de fabriquer et de mettre en circulation des billets de mêmes valeurs faciales que ces pièces d'argent. En quelques semaines, la plupart des Chambres de Commerce des villes et des régions font de même, et ces émissions circuleront jusqu'en 1925.
C'est beaucoup plus qu'une seconde édition du livre de Jean Pirot qui est présentée ici, la première étant sortie en 1989 aux éditions L'Auréus, dans la collection Histoire du papier-monnaie français dirigée par messieurs Muszynski et Kolsky. Depuis, l'auteur a pu obtenir d'importants renseignements qui étayent et complètent très largement le premier ouvrage. Des séries ont été retrouvées, ainsi que des montants et des quantités de billets émis. Ces précisions permettront au collectionneur de connaître et de rechercher les billets rares.
Les Billets des Chambres de Commerce de cette édition 2002 est préfacée par M. Kolsky. Les remerciements de l'auteur vont aussi à M. Prieur et J.-M. Dessal pour leur soutien, à G. Barré (Maison Platt) pour avoir, sans réserve, donné accès à ses classeurs, et à J.-P. Vannier qui avait préfacé la première édition.
Le lecteur est averti que les cotes données pour chaque billet " ont été faites en essayant de fournir des repères de rareté " , mais correspondent effectivement aux prix actuels. Le marché encore assez étroit devrait s'élargir à une époque tournée vers le régionalisme, et " même si les prix réels doublent par rapport aux cotes, celles-ci seront toujours utilisables si le rapport est conservé ".
Le catalogue proprement dit est précédé par deux index alphabétiques (départements et villes) renvoyant aux pages où sont décrits les billets correspondants : c'est l'approche la plus rapide possible et la plus commode pour utiliser l'ouvrage. Les billets sont ensuite décrits sur 292 pages de deux colonnes. Chaque billet est caractérisé par une référence propre ajoutée après le numéro de commune, puis l'on donne clairement : valeur faciale, date d'émission (si elle existe, parfois deux dates, parfois aussi date limite de remboursement), description du type (recto puis verso), présence ou non du filigrane et du timbre sec, indice de rareté de TC (très commun) à RRRR et O.D. (correspondant au " hors-cote ", mais sans être un indice de valeur importante) ou UNIQUE, double cotation (en francs français et en euros) pour les qualités TB, TTB ou SUP, NEUF. On signale enfin les " SPECIMEN " ou " ANNULE ", billets plus ou moins rares et rarement proposés à la vente, qui devraient enfin occuper la place qu'ils méritent dans cette collection.
Sur chaque page sont illustrés en noir et blanc généralement deux billets, parfois trois (tous les billets ne sont pas reproduits).
Les communes sont énumérées par ordre alphabétique, du numéro 1 (Abbeville) à 129 (Villefranche-sur-Saône). Une place à part est faite à l'Alsace-Lorraine (numéros 130 à 133) car pour ces régions ce ne sont pas les Chambres de Commerce, mais les Conseils municipaux qui ont émis les billets de nécessité. Puis sont traités les cas particuliers de la Trésorerie aux armées (n° 134), de la Régie des chemins de fer dans la Ruhr occupée (n° 135, mais on trouvera aux numéros 147 et 148 les mines de la Sarre et Memel), de la principauté de Monaco (n° 136), enfin des " Colonies et Territoires français de l'étranger " : Algérie (nos 137 à 142), Djibouti (no 143), Océanie (no 144), Réunion (no 145), St-Pierre-et-Miquelon (no 146).
Ce " nouveau Pirot " est suffisamment précis et complet pour que l'on n'imagine pas un autre ouvrage dans un avenir prévisible. C'est peut-être une raison supplémentaire pour que cette seconde édition crée des vocations et attire de nouveaux collectionneurs vers ces jolis billets si variés, encore bon marché, témoignages de la vie régionale à une époque charnière de l'histoire européenne.
Paul Delorme.