lb21 - Les billets de confiance de la Révolution Française 1790 - 1793 KOLSKY Maurice
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作者 KOLSKY Maurice
出版者 KOLSKY Maurice
语言 français
描述细节 Paris, 2005, broché, (21 x 29,7cm), 432p., 1500 reproductions couleur de b illets de confiance, index, indices de rareté
重量 1500 g.
物品
Disponible dès le 5 février à la bourse papier-monnaie de l’AFEP, l’ouvrage du Dr Kolsky sur les billets de confiance. Attendu par tous ceux qui ont eu la chance de voir ou de posséder ces billets chargés d’histoire, pratiquement tous porteurs de signatures manuscrites des responsables des communes, il vient combler un vide béant.
Il est le résultat de près de 30 ans de recherches et donne les indications sur plus de 1800 communes émettrices et 7000 billets sont décrits, le montant de chaque émission en livres, les quantités émises et les quantités restantes à une date donnée après les divers brûlements.
Le livre est illustré de 1500 reproductions couleur de billets de confiance.
Dès les premiers signes d’un changement radical politique du corps social français, des investisseurs étrangers, surtout néerlandais, rapatrièrent leurs avoirs en monnaies métalliques, or et argent qui se trouvaient en France.
Un trafic routier important fut alors constaté, de lourds chariots chargés de pièces quittèrent Paris et prirent la route vers le Nord.
Le manque de numéraire en métaux précieux a rapidement gêné le grand commerce, tandis que la disparition des pièces de bronze touchait toutes les couches de la société.
Depuis le début janvier 1792, la France se préparait à la guerre devant les mouvements belliqueux de ses voisins, le métal a été alors récupéré, fondu pour fabriquer les canons de la nouvelle armée.
Entre temps, la République avait besoin d’une monnaie crédible gagée sur une valeur sûre d’où la création de billets de monnaie «assignée» sur les Biens Nationaux.
La première émission d’assignats du 16-17 avril 1790 était des coupures de 200, 300,1000 livres. La deuxième émission du 29 septembre 1790 était de 50, 60, 70, 80, 90, 100, 500 et 2000 ; six autres émissions suivirent. Ce n’est que le 6 mai 1791 que le gouvernement émet des assignats de 5 livres, or 5 livres égalent 100 sous, un pain d’une livre valait en moyenne 3 sous1/2. Le boulanger devait rendre 96 sous 6 deniers sur le plus petit moyen de paiement d’alors !
Le petit commerce, oxygène de la vie économique était asphyxié, le manque de petite monnaie bloquait toute activité.
De nombreux entrepreneurs demandèrent dès 1790, une monnaie de substitution, en 1791- 1792, la vie économique vivait un tel marasme que de nombreuses municipalités gagèrent spontanément leurs biens afin de créer des « Caisses patriotiques ».
La garantie des notables insuffla une très haute confiance dans ces émissions « billets de confiance ». Seule la confiance a été l’aiguillon de la vie économique et de la paix sociale durant cette période.
Ces billets portèrent 28 appellations différentes, les plus usités restent les billets de confiance et les billets patriotiques
Des raisons autres qu’économiques, expliquent ce phénomène : les « changeurs » convertissaient les assignats de grande valeur faciale contre des assignats plus petits avec une retenue de 3 à 4% ; les pauvres des communes ne recevaient plus de secours, les volontaires de l’armée plus de solde ; les communes pour des raisons diverses : existence de manufactures, grandes foires commerciales, éloignement de toute agglomération, furent amenées à créer une monnaie de remplacement.
C’est ainsi que 1800 communes environ sur les 33000 que comptaient la France d’alors, eurent leur Caisse patriotique.
Le besoin en petites coupures fut calculé au plus juste ce qui entraîna souvent plusieurs émissions.
Le montant émis était garanti par les assignats, des actes notariés, des reçus de dépôt, etc… déposés dans un coffre (une caisse).
Il en ressort que la création de cette monnaie n’a pas augmenté la masse fiducière en circulation car la caisse représentait exactement l’émission.
Les billets de confiance ont eu une vie courte : entre 12 et 18 mois
Dès avril 1792, le gouvernement ne voulait plus d’une monnaie qui rapidement avait la faveur de la population. L’assignat perdait de sa valeur. Il fit voter une loi interdisant toute nouvelle émission.
La loi de novembre 1792 obligeait l’échange des billets de confiance contre des assignats nationaux, émis en janvier et surtout en octobre 1792 (coupure de 10,15,25 et 50 sols).
De sérieuses résistances, voire des troubles s’opposèrent à l’échange des billets de confiance car contrairement aux assignats nationaux qui se dévaluaient journellement, ceux-ci conservèrent toujours leur valeur faciale.
Les caisses dans leur ensemble furent gérées par des citoyens honnêtes.
Les bénéfices furent distribués aux pauvres de la commune ; les déficits furent comblés par les responsables de ces caisses patriotiques.
Il y a pourtant bien eu quelques procès et incarcérations mais ce furent les exceptions.
En revanche, Paris s’est distingué par une faillite de plus de 1 million de livres et le gouvernement intervînt en avançant des sommes considérables pour sauver des communes proches de la Capitale qui avaient utilisé les billets de caisses patriotiques parisiennes.
Le manque de marque de sécurité, sur ces billets réalisés par des imprimeurs non rompus aux techniques de protections, facilita le travail des faussaires, la diversité des faux billets est telle qu’elle suscite l’intérêt du collectionneur averti :
- faux entièrement manuscrits
- faux fabriqués par des illettrés avec quasiment une faute par mot
- faux sur papier récupéré sur des documents officiels
- signatures fantaisistes
- invention de noms de communes etc…
Il est bon de noter que certaines communes (Marseille, Clermont-Ferrand…), pour ne pas rembourser les billets qui étaient présentés à l’échange, les déclaraient faux...
Tous ces billets qui ont maintenant plus de 200 ans, sont rares, ils ne sont pas issus de planche à billets ; émouvants car ils sont les témoins d’un moment difficile de notre pays. Ils font partie de notre patrimoine
Ne les laissez pas passer ! Leur rareté ne peut qu’augmenter avec le temps et le nombre grandissant de collectionneurs.
Format 21x29,7 ; 432 pages tout en couleurs, 85 €, disponible auprès de l’auteur, de l’AFEP et de la librairie CGF, 36, rue Vivienne, 75002 Paris et http://www.cgb.fr/boutique/librairie.html
NOTE : une fois de plus, le Docteur KOLSKY a produit son livre - presque - seul, assurant tout depuis la rédaction jusqu’à l’impression.
Faisons remarquer à tous ceux qui mettent en avant leur âge prétendument canonique pour refuser d’approcher un ordinateur et de publier que le docteur KOLSKY, même s’il est encore très jeune, n’est pas exactement né avec l’informatique dans le berceau. Prenez exemple !
Michel Prieur, Bulletin Numismatique 6 (janvier 2005).
Il est le résultat de près de 30 ans de recherches et donne les indications sur plus de 1800 communes émettrices et 7000 billets sont décrits, le montant de chaque émission en livres, les quantités émises et les quantités restantes à une date donnée après les divers brûlements.
Le livre est illustré de 1500 reproductions couleur de billets de confiance.
Dès les premiers signes d’un changement radical politique du corps social français, des investisseurs étrangers, surtout néerlandais, rapatrièrent leurs avoirs en monnaies métalliques, or et argent qui se trouvaient en France.
Un trafic routier important fut alors constaté, de lourds chariots chargés de pièces quittèrent Paris et prirent la route vers le Nord.
Le manque de numéraire en métaux précieux a rapidement gêné le grand commerce, tandis que la disparition des pièces de bronze touchait toutes les couches de la société.
Depuis le début janvier 1792, la France se préparait à la guerre devant les mouvements belliqueux de ses voisins, le métal a été alors récupéré, fondu pour fabriquer les canons de la nouvelle armée.
Entre temps, la République avait besoin d’une monnaie crédible gagée sur une valeur sûre d’où la création de billets de monnaie «assignée» sur les Biens Nationaux.
La première émission d’assignats du 16-17 avril 1790 était des coupures de 200, 300,1000 livres. La deuxième émission du 29 septembre 1790 était de 50, 60, 70, 80, 90, 100, 500 et 2000 ; six autres émissions suivirent. Ce n’est que le 6 mai 1791 que le gouvernement émet des assignats de 5 livres, or 5 livres égalent 100 sous, un pain d’une livre valait en moyenne 3 sous1/2. Le boulanger devait rendre 96 sous 6 deniers sur le plus petit moyen de paiement d’alors !
Le petit commerce, oxygène de la vie économique était asphyxié, le manque de petite monnaie bloquait toute activité.
De nombreux entrepreneurs demandèrent dès 1790, une monnaie de substitution, en 1791- 1792, la vie économique vivait un tel marasme que de nombreuses municipalités gagèrent spontanément leurs biens afin de créer des « Caisses patriotiques ».
La garantie des notables insuffla une très haute confiance dans ces émissions « billets de confiance ». Seule la confiance a été l’aiguillon de la vie économique et de la paix sociale durant cette période.
Ces billets portèrent 28 appellations différentes, les plus usités restent les billets de confiance et les billets patriotiques
Des raisons autres qu’économiques, expliquent ce phénomène : les « changeurs » convertissaient les assignats de grande valeur faciale contre des assignats plus petits avec une retenue de 3 à 4% ; les pauvres des communes ne recevaient plus de secours, les volontaires de l’armée plus de solde ; les communes pour des raisons diverses : existence de manufactures, grandes foires commerciales, éloignement de toute agglomération, furent amenées à créer une monnaie de remplacement.
C’est ainsi que 1800 communes environ sur les 33000 que comptaient la France d’alors, eurent leur Caisse patriotique.
Le besoin en petites coupures fut calculé au plus juste ce qui entraîna souvent plusieurs émissions.
Le montant émis était garanti par les assignats, des actes notariés, des reçus de dépôt, etc… déposés dans un coffre (une caisse).
Il en ressort que la création de cette monnaie n’a pas augmenté la masse fiducière en circulation car la caisse représentait exactement l’émission.
Les billets de confiance ont eu une vie courte : entre 12 et 18 mois
Dès avril 1792, le gouvernement ne voulait plus d’une monnaie qui rapidement avait la faveur de la population. L’assignat perdait de sa valeur. Il fit voter une loi interdisant toute nouvelle émission.
La loi de novembre 1792 obligeait l’échange des billets de confiance contre des assignats nationaux, émis en janvier et surtout en octobre 1792 (coupure de 10,15,25 et 50 sols).
De sérieuses résistances, voire des troubles s’opposèrent à l’échange des billets de confiance car contrairement aux assignats nationaux qui se dévaluaient journellement, ceux-ci conservèrent toujours leur valeur faciale.
Les caisses dans leur ensemble furent gérées par des citoyens honnêtes.
Les bénéfices furent distribués aux pauvres de la commune ; les déficits furent comblés par les responsables de ces caisses patriotiques.
Il y a pourtant bien eu quelques procès et incarcérations mais ce furent les exceptions.
En revanche, Paris s’est distingué par une faillite de plus de 1 million de livres et le gouvernement intervînt en avançant des sommes considérables pour sauver des communes proches de la Capitale qui avaient utilisé les billets de caisses patriotiques parisiennes.
Le manque de marque de sécurité, sur ces billets réalisés par des imprimeurs non rompus aux techniques de protections, facilita le travail des faussaires, la diversité des faux billets est telle qu’elle suscite l’intérêt du collectionneur averti :
- faux entièrement manuscrits
- faux fabriqués par des illettrés avec quasiment une faute par mot
- faux sur papier récupéré sur des documents officiels
- signatures fantaisistes
- invention de noms de communes etc…
Il est bon de noter que certaines communes (Marseille, Clermont-Ferrand…), pour ne pas rembourser les billets qui étaient présentés à l’échange, les déclaraient faux...
Tous ces billets qui ont maintenant plus de 200 ans, sont rares, ils ne sont pas issus de planche à billets ; émouvants car ils sont les témoins d’un moment difficile de notre pays. Ils font partie de notre patrimoine
Ne les laissez pas passer ! Leur rareté ne peut qu’augmenter avec le temps et le nombre grandissant de collectionneurs.
Format 21x29,7 ; 432 pages tout en couleurs, 85 €, disponible auprès de l’auteur, de l’AFEP et de la librairie CGF, 36, rue Vivienne, 75002 Paris et http://www.cgb.fr/boutique/librairie.html
NOTE : une fois de plus, le Docteur KOLSKY a produit son livre - presque - seul, assurant tout depuis la rédaction jusqu’à l’impression.
Faisons remarquer à tous ceux qui mettent en avant leur âge prétendument canonique pour refuser d’approcher un ordinateur et de publier que le docteur KOLSKY, même s’il est encore très jeune, n’est pas exactement né avec l’informatique dans le berceau. Prenez exemple !
Michel Prieur, Bulletin Numismatique 6 (janvier 2005).