bpv_318469 - DOMITIANUS Tétradrachme syro-phénicien
无库存.
所有在网站上销售的产品 (2014)
价格 : 380.00 €
所有在网站上销售的产品 (2014)
价格 : 380.00 €
种类 Tétradrachme syro-phénicien
日期: 83
铸币厂名称/城市 Tarse, Cilicie
材质 silver
直径 26 mm
模子方针 12 h.
重量 14,04 g.
稀少度 R2
关于品相的说明
Faible usure limitée aux lauriers, bon centrage et style
出版目录中的项代码 :
家谱
Cet exemplaire, qui est le 0751_003 de la base TSP, provient de la vente Rauch 41 de juin 1988 lot 601
正面
正面的说明书 Tête laurée de Domitien à droite entouré de la stemma (O*).
正面铭文 AUTO KAI QE UI DOMITIANOS SE GER
正面的翻译 (L’empereur César, Fils du Divin, Domitien Auguste Germanicus).
背面
背面的说明书 Tyché tourelée, voilée et drapée assise à droite sur un rocher, tenant une palme de la main droite ; à ses pieds à droite, fleuve aux longs cheveux flottants en mèches nageant à droite.
背面铭文 MHTROPOLEOS / TAR
背面的翻译 (La ville de Tarse, le nom de la ville en monogramme).
评论
Le Prieur 751 se distingue du 750 car la légende de revers commence au rocher sur lequel la tyché est assise et non devant son visage.
Quel fut le motif et la date de cette frappe ?
Elle est postérieure à 83 puisque la légende contient l’abréviation GER pour GERMANICUS et que Domitien a reçu ce titre en 83 pour commémorer sa victoire sur les Germains et la création des Champs Décumates sur le limes rhéno-danubien.
La variante de légende avec Antioche, l’adjonction de “Fils du Divin”, n’apporte pas d’information nouvelle, Vespasien, malgré ses moqueries sur le sujet, ayant été divinisé par le Sénat durant l’année de sa mort.
On peut peut-être la placer à 83 car on note que l’émission n’est pas négligeable, a donc certainement une signification économique et peut se placer dans l’intervalle laissé libre à Antioche entre l’An 2 (Prieur 143) et l’An 7 du règne (Prieur 144).
Les comparaisons déjà faites sous Auguste entre le type d’Antioche à la tyché seraient donc ici encore plus nécessaires si l’on imagine une translation temporaire de la frappe en argent d’une ville à l’autre.
En effet, la légende d’Antioche Antioxeon Metropoleos est paraphrasée par celle de notre monnaie, Tarsos Metropoleos.
Certes, la ville de Tarse était baignée par un fleuve, le Kydnos, certes, elle avait, comme toutes les villes grecques, une déesse locale, une Tyché, mais il faut admettre que la ressemblance entre celle de Tarse et celle d’Antioche est plus que frappante.
Celle d’Antioche étant la représentation d’une statue réelle, dont on connaît l’auteur, Eutychides, et dont une réplique miniature d’époque est encore conservée aujourd’hui au musée du Vatican, la question de savoir quelle ville a copié l’autre ne se pose pas.
Cela nous amène à plusieurs remarques intéressantes.
Tout d’abord, sur un plan économique, la règle qui veut que le modèle le plus connu soit toujours le mieux accepté était déjà parfaitement valide. Tarse copie Antioche parce que le type d’Antioche est le plus répandu. Ensuite, quelque soit le rite religieux qu’exprime la palme dans la main de la Tyché (certainement un attribut amovible, puisque nous connaissons des représentations de cette Tyché avec des épis et du pavot) il est également valide à Tarse et relève donc probablement d’un rituel spécifique aux Tychés.
Il faut surtout noter que cette émission de Tarsus est de très bon style contrairement aux Antioche de l’An 2, mais aussi de l’An 7, médiocres. Antioche ne retrouvera un bon style qu’en l’An 8 mais surtout en l’An 11 où l’aigle cessera d’être gravé sans soin
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, huit exemplaires sont maintenant répertoriés, dont deux en musées, Berlin et ANS.
Quel fut le motif et la date de cette frappe ?
Elle est postérieure à 83 puisque la légende contient l’abréviation GER pour GERMANICUS et que Domitien a reçu ce titre en 83 pour commémorer sa victoire sur les Germains et la création des Champs Décumates sur le limes rhéno-danubien.
La variante de légende avec Antioche, l’adjonction de “Fils du Divin”, n’apporte pas d’information nouvelle, Vespasien, malgré ses moqueries sur le sujet, ayant été divinisé par le Sénat durant l’année de sa mort.
On peut peut-être la placer à 83 car on note que l’émission n’est pas négligeable, a donc certainement une signification économique et peut se placer dans l’intervalle laissé libre à Antioche entre l’An 2 (Prieur 143) et l’An 7 du règne (Prieur 144).
Les comparaisons déjà faites sous Auguste entre le type d’Antioche à la tyché seraient donc ici encore plus nécessaires si l’on imagine une translation temporaire de la frappe en argent d’une ville à l’autre.
En effet, la légende d’Antioche Antioxeon Metropoleos est paraphrasée par celle de notre monnaie, Tarsos Metropoleos.
Certes, la ville de Tarse était baignée par un fleuve, le Kydnos, certes, elle avait, comme toutes les villes grecques, une déesse locale, une Tyché, mais il faut admettre que la ressemblance entre celle de Tarse et celle d’Antioche est plus que frappante.
Celle d’Antioche étant la représentation d’une statue réelle, dont on connaît l’auteur, Eutychides, et dont une réplique miniature d’époque est encore conservée aujourd’hui au musée du Vatican, la question de savoir quelle ville a copié l’autre ne se pose pas.
Cela nous amène à plusieurs remarques intéressantes.
Tout d’abord, sur un plan économique, la règle qui veut que le modèle le plus connu soit toujours le mieux accepté était déjà parfaitement valide. Tarse copie Antioche parce que le type d’Antioche est le plus répandu. Ensuite, quelque soit le rite religieux qu’exprime la palme dans la main de la Tyché (certainement un attribut amovible, puisque nous connaissons des représentations de cette Tyché avec des épis et du pavot) il est également valide à Tarse et relève donc probablement d’un rituel spécifique aux Tychés.
Il faut surtout noter que cette émission de Tarsus est de très bon style contrairement aux Antioche de l’An 2, mais aussi de l’An 7, médiocres. Antioche ne retrouvera un bon style qu’en l’An 8 mais surtout en l’An 11 où l’aigle cessera d’être gravé sans soin
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, huit exemplaires sont maintenant répertoriés, dont deux en musées, Berlin et ANS.